Semences maïs grain

Utilisé pour l'alimentation animale, le maïs grain a un très haut potentiel de rendement et représente une production compétitive par rapport aux autres céréales.

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Le maïs grain est une culture clé pour l’alimentation animale, offrant un haut potentiel de rendement et une compétitivité remarquable face aux autres céréales. Grâce à ses performances agronomiques et économiques, il constitue un choix stratégique pour les producteurs.

En Europe, le maïs grain est cultivé sur 8,7 millions d’hectares, représentant 4,5% des surfaces mondiales mais 6% de la production globale. En France, il s’est largement développé depuis l’introduction des hybrides dans les années 1950, permettant son expansion vers le nord et une amélioration continue des rendements. Aujourd’hui, il s’agit de la deuxième céréale la plus cultivée après le blé, avec une production oscillant entre 12 et 16 millions de tonnes, en fonction des surfaces et des conditions climatiques. Environ 30 % de cette production est exportée, principalement vers les pays de l’Union Européenne.

Pour maximiser vos rendements et optimiser la rentabilité de vos cultures, choisissez les semences de maïs grain ADVANTA. Découvrez notre catalogue de variétés, fourrage, grain, mixte et/ou bio, qui sont sélectionnées pour leur excellente implantation, leur productivité élevée et leur robustesse, garantissant une culture performante et rentable à l’hectare.

Pourquoi choisir les semences de maïs grain ?

Atouts du maïs grain, les stratégies de rotation des cultures

Très présent dans les régions de la façade atlantique et en Alsace, le maïs grain affectionne plus particulièrement les sols à bonne réserve en eau. 37 % des surfaces sont irriguées, principalement en Aquitaine (Source Agreste 2020). 63 % est cultivé en pluvial, prouvant l’efficience en eau de la plante.

Le maïs grain est une culture intéressante dans la rotation à plusieurs titres : en tant que culture de saison printanière, il permet de diversifier les cycles, les risques climatiques et étale la charge de travail. Il rompt le cycle des adventices dans les rotations où les cultures d’automne sont fréquentes (exemple Colza/Blé/Orge) et facilite le désherbage.

Les semences de maïs grain sont très efficientes par rapport à l’azote (1,8 à 2,2 kg/q de maïs contre 2,8 à 3,2 kg/q pour le blé) et valorise très bien les engrais organiques.

Des atouts environnementaux

Une culture nécessitant peu de traitements phytosanitaires

Le maïs grain se distingue par sa tolérance naturelle aux maladies et son faible nombre d’agresseurs, ce qui lui permet d’afficher un Indice de Fréquence de Traitement (IFT) parmi les plus bas des grandes cultures. Selon les régions et l’intensité de la pression pyrale, cet indice varie entre 2,5 et 3, bien en dessous de nombreuses autres productions agricoles (source : Agreste, janvier 2020). Cette caractéristique fait du maïs une culture privilégiée dans une démarche de réduction des intrants phytosanitaires, répondant ainsi aux exigences environnementales et aux attentes sociétales.

Une gestion optimisée de l’eau

Contrairement aux idées reçues, le maïs (fourrage et grain) est l’une des cultures les plus efficientes dans son utilisation de l’eau. Bien qu’il ait des besoins hydriques plus marqués en juillet, il se distingue par son cycle de photosynthèse en C4, qui lui permet d’optimiser son assimilation du carbone tout en limitant son évapotranspiration en période de sécheresse. Cette capacité d’adaptation lui confère une meilleure résilience face aux épisodes de stress hydrique, ce qui en fait une option stratégique pour les agriculteurs cherchant à sécuriser leur production dans un contexte de changement climatique.

Un rôle clé dans la captation du carbone

Grâce à son rendement élevé en biomasse et à son efficacité photosynthétique, le maïs grain constitue un puissant capteur de CO₂. Il stocke une quantité importante de carbone dans ses parties aériennes et souterraines avant de le restituer au sol sous forme d’humus. Ainsi, un hectare de maïs produisant 100 quintaux par hectare permet d’apporter 600 kg de carbone au sol, soit l’équivalent de 2 200 kg de CO₂ captés. Comparé aux autres grandes cultures françaises, le maïs affiche une performance supérieure en matière de séquestration du carbone, renforçant ainsi son rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Un refuge pour la biodiversité

Le maïs (fourrage et grain) joue également un rôle essentiel dans la préservation de la biodiversité. En période estivale, lorsque de nombreuses cultures sont desséchées ou déjà récoltées, l'utilisation du maïs offre un environnement frais et humide, propice au développement d’une faune sauvage variée. Cet habitat temporaire accueille aussi bien des insectes auxiliaires que des petits rongeurs et du gibier, favorisant ainsi l’équilibre écologique des parcelles agricoles.

Grâce à ces multiples atouts, le maïs grain s’impose comme une culture durable, résiliente et bénéfique pour l’environnement. Il contribue à la réduction des intrants, optimise la gestion de l’eau, favorise la captation du CO₂ et participe activement au maintien de la biodiversité.

Le maïs grain et l’alimentation animale 

L’alimentation animale est le premier débouché intérieur du maïs grain. 3,3 millions de tonnes sont consommées par ce débouché (25 % de la production totale).

A ceci s’ajoutent les 160 000 ha récoltés en Maïs Grain Humide (MGH) consommées à la ferme, principalement en élevage porcin mais aussi pour les bovins (1,3 Mt).

Le maïs grain est très apprécié en alimentation animale, notamment pour les volailles et les porcs. C’est la céréale la plus riche en énergie grâce à sa teneur élevée en amidon et en matière grasse.

Les pigments naturels des grains, les xanthophylles, sont particulièrement recherchés pour l’élevage des poulets sous label Rouge et des poules pondeuses pour colorer les viandes et les jaunes. Il constitue l’élément de référence pour de nombreux labels de qualité : volailles des Landes ou de Bresse, jambon de Bayonne, foie gras…

Comment sélectionner votre variété de maïs grain ?

Critères de sélection de la semence : précocité, vigueur

Le choix de la précocité est la résultante de plusieurs facteurs :

  • L’offre climatique en températures
  • Les dates de semis et de récolte visées pour garantir une récolte dans de bonnes conditions (préservation de la structure du sol), une bonne qualité sanitaire des grains et une implantation optimale de la culture suivante.
  • Une éventuelle stratégie d’esquive par rapport au stress hydrique (date de floraison).
  • Dans certaines régions, il est important également d’obtenir une certaine maturité avant les premières gelées pour assurer un bon remplissage du grain.

Les critères principaux du choix d’une variété sont la régularité de performances et tolérance au stress hydrique, la vigueur de départ et la tenue de tige et résistance aux verses (tiges creuses).

Prenez en compte également les critères secondaires tels que la tolérance aux maladies du feuillage (helminthosporiose selon régions), l’état sanitaire épi (Fusarium) et le port et taille de la plante.

Quelle est la différence entre les variétés de maïs corné-denté et denté ?

Les hybrides actuels pour le marché français se divisent en deux grands types :

  • Hybrides de type denté (croisement de deux lignées dentées), pour chaque groupe « tardifs » (G3 à G6), hormis quelques marchés spécifiques semouliers.
  • Hybrides majoritairement et historiquement de type corné-denté (cd dans les listes officielles) pour les groupes plus précoces de G0 à G2, avec une variabilité allant de variétés plus « cornées » (cc) à des hybrides dentés (d) selon la forme du grain et l’origine génétique. On va donc trouver des variétés notées cc, c.cd, cd, cd.d, d.

L’historique de ces deux groupes présentait des hybrides dentés plus tardifs adaptés aux régions chaudes avec une dessiccation rapide du grain, et des cornés-dentés plus précoces adaptés en conditions froides, une floraison plus précoce mais une dessiccation plus lente due à la structure du grain et de son enveloppe.

Après des années de sélection, les différences ne sont plus aussi tranchées mais il reste des tendances caractéristiques dans les groupes précoces :

  • Cornés-dentés : Bonne ou très bonne vigueur de départ, floraison précoce favorisant la tolérance au stress hydrique (esquive) et bonne tolérance aux stress.
  • Dentés : Vigueur de départ moyenne, floraison plus tardive et sensibilité plus marquée au stress hydrique.

Le choix de l’agriculteur doit intégrer ces critères en fonction de ses contraintes. Il est important d’intégrer les qualités agronomiques et raisonner produit brut/ha (en €) et régularité pluriannuelle.

Quand semer du maïs grain ?

Une densité et un semis maîtrisés pour un rendement optimal

Le semis des semences de maïs grain est une étape décisive qui influence directement le rendement final. Pour exploiter au mieux les conditions climatiques et maximiser le potentiel de la culture, il est crucial d’accorder une attention particulière à la densité, la date et les conditions de semis.

La réussite d’un semis repose sur plusieurs paramètres :

  • L’état du sol : il est essentiel de prendre en compte le type de sol et ses horizons pour éviter une implantation compliquée liée à un excès d’humidité.
  • La température du sol : la germination du maïs débute dès 8 à 10°C, mais un réchauffement rapide favorise une levée homogène et limite les pertes. À l’inverse, un semis dans un sol encore froid ralentit le développement et accroît le risque de plants manquants.
  • Le risque de gel : si le jeune plant résiste jusqu’au stade 5 feuilles, une gelée après ce stade peut avoir des effets irréversibles, en particulier entre 8 et 10 feuilles, en altérant la formation des épis.

Semer précoce a un double objectif : réduire les coûts de séchage et optimiser le revenu par hectare.

Qualité du maïs grain : les facteurs clés de réussite

Produire un maïs de qualité, conforme aux exigences du marché, nécessite une gestion rigoureuse de l’ensemble du cycle cultural. Les normes de commercialisation imposent des critères précis : un taux d’humidité maximal de 15 %, moins de 5 % de grains cassés et un maximum de 3,5 % d’impuretés (Source : Syndicat de Paris du commerce et des industries des grains, produits du sol et dérivés).

Pour préserver la qualité du grain, plusieurs points doivent être maîtrisés :

  • Le choix variétal et l’irrigation : opter pour un hybride adapté et assurer une alimentation en eau suffisante favorisent une maturité optimale.
  • La gestion des résidus et la lutte contre les ravageurs : un bon broyage des résidus et une protection efficace contre la pyrale permettent de limiter les fusarioses sur les épis.
  • Le désherbage : contrôler les adventices est crucial pour éviter la présence de graines toxiques comme le datura, nuisibles pour la qualité du lot.
  • Le calendrier de récolte : retarder excessivement la récolte expose à des risques accrus de contamination et de détérioration du grain.

En appliquant ces bonnes pratiques, vous sécurisez un maïs grain rentable, de haute qualité et conforme aux attentes du marché. 

Faites également attention à la date de récolte de vos semences en passant par l'observation de la date de floraison et par l'observation du grain.

Les avantages des semences de maïs grain

Le maïs grain et la filière amidon

La filière amidon a utilisé en 2018/2019 plus de deux millions de tonnes de maïs (16 % de la collecte de maïs). La France est le 1er producteur européen et 5ème au rang mondial. 63 % de la production française d’amidon est exportée.

L’amidon entre dans la composition de beaucoup de produits d’alimentation humaine (sirops de glucose, caramels…) et animale (protéines, fibres, lipides) mais aussi industriels (comme la papeterie-cartonnerie, biochimie, industries pharmaceutiques et cosmétiques, matériaux de construction, textile, plastiques biodégradables, adhésifs…).

La filière bioéthanol du maïs grain

La France est aussi le 1er producteur européen de bioéthanol avec 18 Mhl pour 11 Mhl de bioéthanol-carburant, connu sous les noms de SP95-E10 et Superéthanol-E95 (25 % de la production européenne).

Plus de 550 000 tonnes de maïs entrent dans la filière bioéthanol, permettant de produire près de 230 millions de litres de bioéthanol ! Le bioéthanol est le biocarburant le plus utilisé dans le monde (en 2018 : 1 milliard d’hectolitres).

Semoulerie de maïs grains

La semoulerie de maïs, appelée aussi maïserie, transforme les grains de maïs en semoule.

La maïserie dégage un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros. C‘est un secteur très concentré, avec cinq entreprises sur le marché français.

En 2018/2019, 233 000 tonnes de maïs ont été transformées par la semoulerie. 61 % de cette production est destinée à l’export (Source : FranceAgriMer).

Les semoules sont utilisées pour la fabrication de la bière, des céréales petit déjeuner, des biscuits apéritifs ou encore de la polenta.

Lors de la mise en place de son assolement, l'agriculteur doit prendre en compte plusieurs paramètres liés à la rotation des cultures, au potentiel de ses parcelles, aux exigences des dates de récolte et bien sûr à la rentabilité des différentes cultures envisagées.

La recherche de la rentabilité maximale des hectares cultivés oriente ses choix vers des variétés de maïs capables de produire durablement un maximum de quintaux à l'hectare.

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